Se montrer radical est-il vraiment le moyen de provoquer des changements ?Personnellement, je ne pense pas. Être radical peut mener aux révolutions, mais rarement aux évolutions constructives.Ces derniers mois, les médias ont largement relayé des images d’« activistes » détruisant des bassines, des cimenteries, des œuvres d’art, ou bloquant les routes pour alerter sur l’urgence d’agir face à la crise climatique. Pourtant, plutôt que de susciter une prise de conscience, ces actions semblent surtout générer de l’effroi et des perturbations. Sans réel changement concret.Les coûts, tant pour la société que pour les entreprises concernées, sont souvent élevés. Ces actions expriment un fort mécontentement. Mais peinent à atteindre leur objectif et risquent même de susciter de la répulsion.À mon sens, la pédagogie est beaucoup plus efficace, bien que moins spectaculaire. Elle permet de sensibiliser, d’expliquer, d’informer en profondeur, et d’engager un dialogue constructif pour changer les mentalités, les comportements et les politiques. À long terme, c’est cette approche qui peut avoir un réel impact sur la société. Contrairement à l’action radicale, qui peut susciter des réactions négatives et renforcer les positions opposées, la pédagogie ouvre la voie à une réflexion collective et à des changements progressifs.En effet, la véritable transformation se produit lorsque les individus comprennent les enjeux et sont motivés à agir de manière responsable. Cela peut prendre du temps, mais les résultats sont souvent plus durables et significatifs. Par conséquent, plutôt que de recourir à des actions radicales qui peuvent diviser et polariser la société, il est préférable d’adopter une approche éducative et collaborative.C’est pourquoi, à mon modeste niveau, j’opte pour la sensibilisation plutôt que pour la confrontation. Je m’efforce de faire comprendre les enjeux environnementaux, sociaux et économiques, plutôt que d’imposer mes idées par la force. Et, par
mon entreprise, j’agis !
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